Paralysie de l’esprit

Archive du jour : Istanbul, le 14 mars 2011.

Le tic-toc de l’horloge du salon, le doux cliquetis de mon clavier et un très faible bruit blanc sont les seuls sons que je perçois au moment où j’écris ces lignes, le cou engoncé dans une minerve, car l’arthrose guette.

Eux sont à jamais figés dans l’ambre, fossilisés de leur vivant.

C’est bien notre destinée à tous non? Arriver à un moment où l’on ne peut plus suivre, où l’on s’épuise, où les choix que l’on a fait nous enferment dans des schémas qui ne sont plus vraiment en phase avec la façon dont la société contemporaine attend que nous fonctionnions.

Et c’est exactement pour cela que j’ai besoin d’un espace à moi. Un espace où je pourrai m’exprimer sans me demander si la tonalité de mon contenu est en adéquation avec les valeurs du media sur lequel je poste. C’est qu’on ne doute pas sur LinkedIn, ou alors on a douté, et on met tout ça en scène pour expliquer comment on a rebondi. J’aimerais un studio, à la fois espace de travail et lieu d’exposition. Peut-être un jour, mais en attendant ce sera plus probablement un nouveau site internet qui reflète ce que je suis et ce que je veux.

Le héros de notre histoire passe devant la vitre et regarde à travers la buée, mais il détourne vite le regard car il a trop peur de voir son futur.

Alors il prend son mal en patience et continue son chemin…

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